Est il vraiment possible de faire du dropshipping sans pub ou sans influenceur ? C’est ce que je fais depuis cinq ans, et j’en vis. Cela me permet même de voyager à travers le monde.
Avec du recul, je considère que la pub n’est pas la meilleure idée pour atteindre stabilité et indépendance financière.
Pourtant, il est rare d’entendre parler de «dropshipping sans pub». Voici donc 7 raisons pourquoi c’est en réalité une meilleure idée.
1. Les coach ne jurent que par l’utilisation de pub/influenceurs, et cela devient trop connu
Cela signifie qu’un grand nombre d’e-commerçant utilise cette façon de procéder. Pourtant, il est important de sortir des sentiers battus si on veut réussir dans le business.
Est ce que les dropshipper cherchent vraiment à se démarquer ? En visionnant les vidéos YouTube de dropshipper à succès (comme Yomi Denzel ou Lucas Bivert), les schémas de vente seront bien expliqués, mais tous similaires :
– Soit de l’explication des pubs Facebook,
– Soit de la démarche de négociation auprès des influenceurs Instagram.
Il n’y a qu’à voir la vidéo la plus populaire de Yomi Denzel : 2,7 millions de vue, soit davantage que toute la population de la Suisse francophone. Vaut il vraiment la peine de suivre leur conseil, si tout le monde suit la même direction ?
2. Les canaux de vente sans pub sont peu exploités (Ebay, Leboncoin, Vinted, etc)
Facebook/Instagram Shopify séduisent, car une minorité de vendeur font des ventes à 7 unités. Pourtant, l’écrasante majorité des vendeurs n’est même pas profitable (95 % des vendeurs environ).
D’autres canaux permettent d’atteindre la profitabilité plus facilement : Leboncoin, Vinted, et surtout Ebay (que je développe sur le point 5).
Ces autres canaux ne sont que peu vantés par les coach. Emotionnellement, ce n’est pas ce qui va attirer les foules. Soyons honnêtes : Vous ne serez jamais millionnaires en passant par Vinted puisque vous avez un contrôle limité sur la taille de votre activité.
Mais ces autres canaux ont le bénéfice d’offrir stabilité et peu d’investissement de départ. J’y développerai davantage dans cet article.
3. Les pubs Facebook, c’est impossible (sauf pour une minorité de vendeurs de plus en plus petite)
La raison est simple : Facebook a récemment ajouté des restrictions. Aujourd’hui, Facebook ferme facilement les comptes sans forcément énoncer les raisons. Leur service client est peu efficient. Ils ne réagiront que si vous êtes un gros payeurs, que si vous dépensez au moins quelques dizaines de milliers d’euros par mois.
Même sans cette restriction, Facebook sera toujours source de stress pour les nouveaux entrants : Pour toutes les audiences, vous avez une compétition de plus en plus féroce. Puisque les pubs Facebook fonctionnent sur un système d’enchères automatiques, le coût d’une pub augmentera lorsque vous avez davantage de vendeurs pour une même audience.
En regardant le succès grandissant des coach de dropshipping en pub Facebook, vous pouvez imaginer que beaucoup plus de gens se lancent dans les pubs, que Facebook s’avère de moins en moins profitable.
Au final, il est devenu normal de devoir payer 50 % du prix de vente d’un produit en pub.
Avec Ebay, je ne paye à peine que 15 %. Et pourtant je vends sans rencontrer de problèmes majeurs.
4. Les influenceurs Instagram se méfient (vraiment) des dropshipper
En tant que dropshipper, il semble difficile d’approcher un influenceur pour promouvoir son produit. Même si vous leur fournissez plusieurs centaines d’euros, beaucoup d’entre eux refuseront.
Mon frère s’est penché sur la question : Il a lui même eu l’occasion d’avoir une conversation avec plusieurs influenceurs Instagram. De ce qu’il m’a partagé, les refus s’avèrent tout à fait compréhensibles aujourd’hui.
En effet, il y a 5 ans, le dropshipping par influenceur n’était que peu développé. Les partenariats étaient facile à effectuer. Aujourd’hui, beaucoup de personnes se lancent, après avoir suivi des formations en ligne, et contactent les influenceurs avec peu de préparation.
Du côté de l’influenceur, il suffit qu’il dépasse les 4500 abonnés pour recevoir un nombre considérable de message de partenariats de la part de dropshippers.
Les messages manquent souvent de tact. Les produits promus possèdent souvent un style et une qualité perçue peu adaptés à Instagram.
De ce fait, les influenceurs finissent par se fermer à quasiment tout les partenariats. Pire : les influenceurs se passent le mot entre eux, à travers leur réseau. Le moindre conflit avec eux peut ruiner votre boutique, voire votre réputation personnelle.
Autre problème : Ils demandent parfois des sommes considérables. Dans le cas où un influenceur accepte de promouvoir un produit moyennant une somme, vous serez souvent stressé le jour de la promotion. Et il vous arrivera régulièrement de réaliser 0 ventes, puisque l’audience choisie peut être mauvaise ; ou alors l’influenceur fausse ses chiffres d’audience par divers stratagèmes. Ce rapport développe sur cela de façon intéressante.
5. Ebay, une réelle solution pour du dropshipping sans pub, sans investissement
Le dropshipping sans pub, je l’ai fait, et je recommande.
Dans l’imaginaire des gens, cette plateforme s’apparente plutôt à une vente d’occasion de produit. Pourtant, vous pouvez avoir les mêmes habitudes d’achat que sur Amazon.
Chaque année, Ebay génère plusieurs milliards d’euro de chiffre d’affaire à travers le monde. Ce site possède un trafic important, pourtant négligé par les formateurs.
Pour pouvoir vendre sur Ebay, il vous suffit d’avoir un listing de produit. Une fois que vous publiez, la plateforme réalise tout le marketing pour vous. Et ils ne prennent à peine 15 %. On est loin des budgets de pub Facebook allant dans les 50 %.
Je vous explique comment mettre en place du dropshipping Ebay dans mes vidéos gratuites. N’hésitez pas à vous inscrire ici.
6. Les sites de vente d’occasion (Vinted, LeBoncoin), une autre source fiable pour faire du «sans pub»
Vous pouvez tout à fait utiliser d’autres plateformes de vente d’occasion pour vendre. Vous avez un fort trafic de potentiels acheteurs sur ces sites.
[Je vous montre comment vendre sur Leboncoin]. De par ma technique -sans pubs-, vous pourrez facilement tester vos produits sur une ville A, et vendre sur une ville B.
Vinted est une autre alternative intéressante. Bien que le chiffre d’affaire possible s’avère limité (1000 € par mois), vous pourrez bénéficier d’une autre plateforme avec un fort trafic. Je vous explique ici comment procéder.
7. Facebook/Instagram/Shopify, une tendance sur la pente descendante
Comme j’énonçais précédemment, le dropshipping par Facebook/Instagram/Shopify commence à s’essouffler, particulièrement pour les débutants. Avec davantage de barrière à l’entrée, davantage de concurrence, vous aurez moins de chance d’y trouver votre place (sauf si vous vendez un produit gagnant).
D’autre part, sachez que le public commence peu à peu à reconnaître les sites Shopify. Ils se ressemblent tous (sauf si vous prenez les bons thèmes).
De par la gestion peu scrupuleuse de quelque vendeurs, beaucoup de clients se plaignent. Par conséquent, ils deviennent avertis, et avertissent leur proches.
Imaginez cette tendance à une échelle globale : Si vous avez plus de méfiance de la part du marché, vous aurez moins de facilité de vente, plus de choses à apprendre et à comprendre.
Ce problème est en réalité amoindri si vous être prêt à investir de l’argent. Ou plutôt, à jeter de l’argent par la fenêtre en pub Facebook/influenceur Instagram jusqu’à que vous compreniez quels sont les différents éléments qui amènent des ventes profitables.
Si je devais chiffrer, j’estime qu’il faut au moins mille euros pour réussir à comprendre le marché et devenir profitable.
A titre personnel, je n’avais pas mille euros sur moi pour commencer (et j’imagine que bon nombre d’entre vous non plus). De cette raison, j’avais fait le choix judicieux de commencer à fond par Ebay, en 2015.
Un petit mot de réflexion : Le dropshipping est une façon de vendre, une méthode logistique différente.
Il s’agit d’un terme général. Le dropshipping est souvent associé à des méthodes de vente par pubs, voire par influenceurs. Dans une moindre mesure, il est associé à des plateformes comme Ebay/Amazon.
Ma réflexion est la suivante : Il existe probablement bien d’autres façon de vendre par dropshipping.
Certaines méthodes/plateforme s’avèrent moins connu, car peu présentées, peu de gens y ont réussis, peu de gens sont là pour les présentés. Et pourtant, je les ai testé, elles fonctionnent, elles rapportent (et elles me permettent de voyager !). Vous pouvez bénéficier de mes formations traitant de ces sujets.
Si une idée vous vient, si une idée sortant du schéma «réseaux sociaux, pub, boutique ecom», je vous encourage vivement à tester. Pour ma part, je partage de temps en temps des nouvelles techniques de vente par dropshipping à travers ma newsletter. Si cela vous intéresse, vous pouvez vous inscrire par ici.
Pour aller plus loin:
